Le travail du sol

Lors du retrait des bâches, nous avons constaté que le sol était encore recouvert d’herbes, certes jaunies mais encore bien enracinées. Avant de pouvoir semer, nous devions donc encore retirer cette couche herbeuse et rendre le sol assez meuble pour permettre l’enracinement de nos culture.

Le travail du sol au motoculteur a plusieurs inconvénients :

  • il retourne complètement le sol, détruisant ainsi les vers de terres et les micro-organismes habitués à vivre sous la surface
  • il réduit les mottes de terre en fines particules qui se compactent ensuite avec la pluie, surtout dans le cas d’un terre lourde et argileuse comme la nôtre
  • il est bruyant

D’autre part, la grelinette (ou le guérilu dans notre cas) permet de décompacter le sol sans bouleverser la vie qui y réside. Inconvénient, c’est moins rapide, les mottes doivent ensuite être cassées à la bêche ou a la serfouette et surtout… ça demande beaucoup l’huile de coude. C’est pour cette raison que la plupart des maraîchers, même en agriculture biologique optent généralement pour le motoculteur la première année. Nous ne nous sommes néanmoins pas laissés décourager 😉

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Le défrichage total nous a pris 28 heures à deux, soit un total de 56 « heures-hommes ».
Ci dessous un aperçu du résultat, avec le sol travaillé sur la partie gauche et la bordure non travaillée sur la partie droite.

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